Visa pour les eighties

Lancée peu après le rachat de Citroën par PSA, la Visa souffre d'une ligne sans artifice et d'un grouin disgracieux. Un bicylindre Boxer de 35 ch et un 4 cylindres de 57 ch prennent place dans une plateforme de 104. Dotée d’un hayon, l'auto embarqueune petite famille dans 3,69 m seulement. Intelligente, elle reçoit l'allumage électronique intégral.

Le plastique, c'est fantastique

Grâce à Heuliez, elle renaît en tant que Visa II en juillet 1980. Avec une cure de bourrelets plastiques et de trompe-l'œil noirs, elle embrasse les années 80 et la segmentation du marché. Devenue conventionnelle, depuis la Chrono de 1982 (93 ch), elle séduit à coup de bandes colorées, de séries spéciales et de vitamines. La GTI (105, puis 115 ch) emprunte la mécanique d’une certaine 205. Fille de pub, elle décolle du porte-avions Clémenceau.

Tantôt pragmatique (Diesel 60 ch, 1984), tantôt sportive, la Visa se vendra à 1,25 million d'exemplaires jusqu'en 1988 et obtiendra cinq titres de championne de France des rallyes terre. Elle donnera naissance à l’utilitaire C15 et à l'Axel (Oltcit en Roumanie). Trop étonnante, la découvrable quatre portes (1983) restera une rareté.