. Elle est étudiée par Joseph Galamb ingénieur hongrois, le dessinateur Childe Harold Wills et l'ébéniste danois Charles Sorensen sous la direction d'H. Ford. Lors d'une course automobile en Floride, H. Ford observe qu'une voiture française est fabriquée avec un type de métal nouveau, ce métal est de l'acier au vanadium. Cet alliage robuste et léger est retenu pour un grand nombre de pièces : les ressorts, les essieux, l'arbre de transmission, le châssis et d'une manière générale pour tous les organes susceptibles de ‘'fatigue''. L'acier au vanadium leur assure une résistance inhabituelle. Dès la présentation, le succès est immédiat, en janvier 1909 les délais de livraison sont supérieurs à huit mois. En 1913, dans la nouvelle usine de Highland Park dans la banlieue de Detroit, H. Ford applique les enseignements de l'ingénieur Frederick Winslow Taylor, pionnier de l'organisation scientifique du travail industriel et adopte la fabrication à la chaîne. Il extrapole le procédé d'emballage des carcasses de porc apportées par un chariot aérien devant chaque ouvrier dans l'industrie agroalimentaire de Chicago. Le
fordisme symbolise l'accès à ce nouveau marché. Les véhicules sont produits de manière standardisée, en série, selon des séquences de montage mécanisées où chacun des gestes des ouvriers placés sur les chaînes de montage est défini et optimisé dans le temps. En 18 mois, la durée d'assemblage passe de 12 h 28 à 1h 33 ! La production atteint des cadences prodigieuses, au point qu'une voiture sur deux vendue dans le monde en 1920 est une Ford T. Le prix d'une Ford T n'est que de 260 dollars lors de l'arrêt de la production le 26 Mai 1927. H. Ford est le premier à réaliser des voitures en grande série à prix populaire, c'est voiture du siècle ! En 19 ans, 16,5 millions d'exemplaires de la Ford T sont produits aux Etats-Unis, au Canada, en Grande Bretagne, en Allemagne et en France.
Impressionant. L'exemple parfait de la seconde révolution industrielle.