HONDA NSX , Presque trop parfaite.
Avec la NSX Honda offre une voiture de grand tourisme conçue pour concurrencer Porsche et Ferrari,le développement a été supervisé par le pilote brésilien Ayrton Senna. La Honda NSX présente de nombreuses innovations technologiques, comme son châssis en aluminium ou l?adoption de la distribution variable au niveau du moteur.
Fort de ses succès en F1 (six titres de 1986 à 1991), Honda présente au Salon de Chicago 1989 la NSX (New Sport eXperimental), qui se veut la « Ferrari japonaise ». Commercialisée l’année suivante, c’est une vitrine technologique pour la marque.
Conçue par Shigeru Uehara, la NSX utilise en première mondiale un châssis monocoque en aluminium. Elle reçoit un tout nouveau bloc V6 24 soupapes alu de 2 977 cm 3 équipé de la distribution variable VTEC, du VVIS (Variable Volume Admission System) qui fait varier l’admission d’air et de bielles en titane, autre innovation. Il développe 274 ch, une valeur honorable pour
l’époque, et montre une belle capacité à monter dans les tours. Les 270 km/h sont atteints. Le châssis et le moteur, placé en position centrale arrière, sont assemblés à la main à Tochigi.
Extrêmement pur, le design de la NSX est signé Ken Ukuyama et met en œuvre un travail aérodynamique très soigné. Cependant, malgré la vitre arrière en forme de bulle, l’aileron intégré dans la partie arrière et le bandeau de feux, elle ne se distingue peut-être pas assez de ses contemporaines.
Les suspensions à double triangulation sont également en aluminium. Grâce au HPV (Honda Progressive Valve), l’ouverture de la valve des amortisseurs à azote peut varier.
Un comportement époustouflant D’une longueur de 4,40 m malgré un empattement long, la 2 2 n’accuse que 1350 kg sur la balance. Il en résulte une sportive efficace et facile à piloter. Notons que le champion Ayrton Senna est intervenu dans son développement.
Il semblerait que les constructeurs de prestige aient été bluffés par la technique et les performances de la NSX.
Gordon Murray, père de la supercar McLaren F1, avoue s’être inspiré d’elle.
Soigné mais sans grand caractère, l’habitacle offre une excellente visibilité.
En 1995 apparaît la découvrable Targa. En 1997, une évolution moteur porte la cylindrée à 3179 cm3 et la puissance à 294 ch. La boîte offre désormais 6 rapports. Enfin, en 2001, la NSX en fin de carrière perd ses phares escamotables pour des optiques fixes au xénon, plus impersonnels.
Elle quitte la scène en 2005. 18 896 exemplaires ont été produits mais on peut penser que ce score de vente n’est pas à la hauteur de ses exceptionnelles qualités. Cinq NSX-R GT, allégées et élargies, ont été réalisées en 2005 pour l’homologation en championnat japonais JGTC. Dévoilée en 2015, la seconde génération (V6 hybride, 581 ch) n’a pas le même charme.
Côté course, la NSX a remporté les 24 heures du Mans 1995 dans sa catégorie, le championnat IMSA 1991 et trois titres en championnat JGTC.
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