RENAULT R 12, la Voiture Universelle et Internationale.
La Régie réalise de belles économies en réutilisant de nombreuses pièces de sa banque d'organes, mais aussi en abandonnant les roues arrière indépendantes contre un essieu rigide. Le moteur est le bloc Cléon en 1300 cm3 qui équipe l'Estafette depuis 1968.
Dévoilée au Palais des Sports de Paris en septembre, la Renault 12 figure parmi les principales nouveautés du Salon, la Régie mise sur sa silhouette classique à trois volumes sans hayon arrière en rupture avec celle des semi-utilitaires (R4, R6, R 16) que la marque produit depuis quelques années.
L’International !
En lançant le projet 117 en 1965, Renault innove, et souhaite une voiture cosmopolite, capable de se vendre en France et de conquérir de nouvelles parts de marché dans le monde, cette mission a de multiples objectifs : permettre à la Régie d’être un géant mondial de l’automobile, être présent dans les pays émergents, et aussi rapporter des devises en France.
Imaginer une voiture universelle est une gageure, Renault se donne les moyens de ses ambitions, les bureaux d’études s’étoffent avec l’arrivée de sociologues et des premiers informaticiens afin d’intégrer des méthodes contemporaines.
La Renault 12 doit à l’avenir se substituer aux Renault 8 et 10 dans la gamme juste derrière la R16, un véhicule moderne avec une ligne moins anguleuse que sa devancière, et surtout, la mécanique passe à l’avant, contrairement à la R16, celui-ci est placé longitudinalement et en porte à faux avant.
La Régie réalise de belles économies en réutilisant de nombreuses pièces de sa banque d’organes, mais aussi en abandonnant les roues arrière indépendantes contre un essieu rigide. Le moteur est le bloc Cléon en 1300 cm3 qui équipe l’ Estafette depuis 1968.
La ligne fluide, surprend avec ses courbes pures, ses flancs tendus juste agrémentés d’un pli, esthétiquement l’auto se dévoile sous des traits qui révèlent la recherche des stylistes pour un meilleur aérodynamisme : long capot avant plongeant, pare-brise inclinés.
La poupe, légèrement surélevée par rapport à l’avant, se décline en pente douce, avec un couvercle, sans le hayon, que Renault impose sur ses nouveaux modèles (R4, R16, R6)
La Renault 12 est donc lancée en septembre en versions L et TL, les breaks rejoignent les berlines, au Salon de Paris 1970.
En juillet 1970 la Régie propose la performante Renault 12 Gordini dotée d’un moteur Cléon-Alu de 1 565 cm3 113 ch DIN, issu de la Renault 16 TS revu par le Sorcier Amédée Gordini.
En juillet 1972, une sportive grand public nommée TS apparaît, elle utilise le moteur Cléon-Fonte de 1 289 cm3 60 ch DIN.
Entre 1969 et 2004, en Roumanie, Dacia a fabriqué de nombreuses versions de la Renault 12.
La production s’arrête en France à l’usine de Flins en 1980, c’est l’une des voitures françaises la plus fabriquée à l'étranger avec 4 090 629 exemplaires.
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